les pieds dans l'Dish


Le Dish est un grand radar qui surplombe Stanford et c'est aussi le nom d'une balade qui amène au pied du radar.


La promenade est agréable notamment car elle offre une belle vue sur le campus et le sud de la baie.

Il faut un peu plus d'une demi heure pour atteindre le Dish et une heure pour terminer la boucle qui revient a l'ouest de l'université.

Il est fortement déconseillé de sortir du sentier car un montain lion a été observe dans les parages.
Ces animaux sont craintifs et ont la plupart du temps peur des humains. A de rares occasions il leur arrive d'attaquer des humains. L'état de Californie recommande en conséquence de rester près de ses enfants.

du chewing-gum au cactus



Sur une île du Pacifique, au detour d'un canyon et guidés par deux canadiens, nous avons découvert un jardin botanique en l'honneur de William Wrigley Jr, magnat du chewing-gum.
Ce personnage a acheté, promu et protégé l'île de Santa Catalina, dans l'archipel des Channel Islands.
Son épouse a construit un jardin botanique de plantes endémiques de l'archipel, de cactées et succulentes.
Les cactus essentiellement africains et américains s'y sentent visiblement aussi à l'aise que les plantes locales.
Très bientôt plus de photos de Catalina Island...

de l'autre côté du pont, l'herbe est tout aussi verte

Habituellement les T-shirts des supporters de Stanford --tous sports confondus-- ressemblent à ça
Mais lorsqu'il s'agit de jouer contre les fumeurs d'herbes qui vivent de l'autre coté de la baie, contre le pire adversaire de Stanford, l'agressivité monte d'un cran et fait changer la mode et les slogans dans les stades pour "Beat Cal"
Je vous entends déjà demander "Mais qui sont ces beatniks qui attisent tant de haine dans la calme communauté de Stanford?"
Alors je vous réponds : "Mais enfin, ce sont les fils de hippy de Cal (!!) ... ben oui Cal : l'Université de Berkeley".

Et oui Cal, c'est Berkeley,
et Cal, malgré les tensions sportives, c'est un superbe campus, une fourmilière d'étudiants atypiques qui passent leur temps allongés sur les pelouses,
à discuter ou jouer au frisbee,


une bande de chercheurs toujours à contre courant

avec qui, au final, Stanford à bien du mal a concourir.
Pour résumer : un chouette endroit qui donne envie de reprendre les études !!

enfin un canyon à taille...d'antilope


voici quelques photos qui datent déjà de novembre dernier et de notre voyage en terre indienne avec Papa et Maman.Nous nous étions arrêtés au Canyon des Antilopes sur le territoire navajo.
Ce site ne peut être découvert qu'accompagné par un guide de la tribu.
Il s'agit d'un canyon étroit formé par l'érosion dans des roches tendres.
Le canyon est juste assez large pour qu'un homme, voire une antilope, puisse y passer à pied.
Le jeu de lumières sur les parois rouges - oranges fait le bonheur des photographes.
Les alentours maintenant désertiques devaient être plus verts puisque le canyon devrait son nom au fait que les antilopes s'y promenaient en liberté.

Le canyon est un lieu mystique respecté et protégé par les indiens navajos. Il suffit d'y mettre un pied pour comprendre pourquoi. Le relief, la lumière, les échos, la profondeur y créent une ambiance unique.

La réponse était gravée dans la lave


Sur les pentes du volcan Kilauea se trouvent d'étonnants pétrogyphes.

Bravo à tata Momo qui a trouvé et bravo également à tous ceux qui ont fait des propositions qui ne manquaient pas d'imagination voire d'humour (cf le commentaire du message précédent).


Une tribu hawaiienne vivait sur ces terres hostiles et ses membres y ont gravé des personnages, de tortues, de canoë.

Ajouter une imageIl y a aussi de nombreux petits creux sphériques qui parsèment le site.
A chaque naissance dans la tribu un nouveau creux était fait pour y déposer le cordon ombilical du nouveau né.
Pour répondre à une proposition judicieuse, les membres de cette tribu s'abritaient dans des tubes de laves mais il n'y en a pas sur le site des pétroglyphes.
Le plus important c'est surtout que ce site est à la fois magnifique et un peu magique.